Ce n'est pas laid - part2

Publié le par Martin

4e jour :
Journee difficile malgres nos muscles qui se forgent, se forment, travaillent et cicatrisent. Une grosse pluie nous oblige a une grosse pause sous un gros rocher. On cuisine nos chinese noddles avec notre rechaud a gaz...bon plaisir !
Le soir, arrivee a une seconde lodge chez des tibetains et leur pere ronflant et on se regale de Momos en tout genre remplit de nos envies (pate frie ou bouillie qui enrobe des veg, potatoes, cheese, eggs...or Mars and Snickers !).
Coucher 21h30, apres un the brulant, et sous un enorme rat qui pointe la queue...


a 3000 et des


Mini temples, faits mains


5e jour :
C'est celui qui nous amene a 4100m d'altitude.
Il pleut tellement qu'on se repose dans une maison de the en bois sur le chemin, sorte d'arche retournee. Une trentaine de Nepalais debarquent, ils se rendent tous au festival en l'honneur de Shiva, sur les lacs sacres de gosaikund. Comme nous !
On passe 4h avec eux, a chanter des chants d'ici, de chez nous (sans oublier le petit bonhomme en mousse et la grosse bitte a dudule...) accompagnes par le kazoo familial, objet qui passera de bouche en bouche nepalaise par la suite...Vers 16h, premier moment de desaccord avec jon, mais on decide finalement de continuer sous la pluie. On plante la tente pres d'une lodge. Vers 3h du mat', premier moment de flippe du trek, Jon est malade, frappe par l'altitude. Il faut aller jusqu'a la lodge dans le noir, pres des ravins. Je porte Jon et la lampe de poche, et le Sherpa de la lodge, qui doit deja gerer tous les malades (peut etre 80% de sa clientele) se met a faire des incantations sur la tete de Jon, tout blanc.  Il part plutot loin, alors qu'on retrouve le sourire et qu'on se controle pour ne pas exploser. Ram Sherpa nous offre un lit et Jon s'ecroule. Premiere petite peur du trek.


oula le funambule en poncho


Petite eclaircie en debut de soiree a 4100m


6e jour :
du rien. Jon se repose, je mange et je lis. Ah si, je me rend compte que je suis un guerisseur, a force de distribuer aspirine sur aspirine aux Nepalais. "Toi l'Homme blanc, qui a decouvert la pastille blanche qui guerit".
Jon va mieux dans l'apres-midi, et on s'accorde une vraie nuit de repos avant d'attaquer la montee a 4600 pour arriver sur les lacs sacres de Gosaikund.


Petite photo pour patienter, qu'il se passe quelque chose


7e jour :
Nuit horrible, des nepalais qui ronflent et qui vomissent. On arrive a 4600 en quelques heures et aux lacs sacres dans l'apres-midi. Il y a enormement de gens qui etaient venus pour prier Shiva, en ecrasant une sorte de riz rouge sur les temples hindous et en allant se baigner dans l'eau gelee du lac.


Au sommet, au maximum, jusqu'au bout


C'est un peu fouilli, mais c'est tres hindou


Le lac gele, et sacre, et classe


8e jour :
Aujourd'hui, beaucoup de kms, mais que vers le bas. Dans la bonne humeur, on rencontre une tibetaine a qui on apprend a chanter "ouh la gadoue la gadoue" et "DJ Bobo : Chiuahua" (pardon). On est aussi attaque par les sangsues.
Sangsue : n,f. qui tient sa racine du latin Sangus,i, le sang, et suae,a qui signifie sucer. Ce petit animal de la famille des choses molles ressemble a s'y meprendre a un ver solitaire, noir; mais c'est en fait un animal charmant, attachant, plein d'attention et presque collant. Il ne fait jamais pipi sur le canape mais s'accroche a la peau par un systemes d'infimes ventouses retroactiles et aspire le sang humain directement a travers l'epiderme. Ce petit sangtivore laisse d'enormes sucons mauves (a comparer avec ceux de Carlos), et vit generalement reclus, dans une flaque d'eau, comme un hermite.
En sachant que les informations ci-dessus peuvent etre erronees, je vous prie de consulter le blog de Jon.
On se fait inviter a dormir par "la gadoue" et on appelle les parents de Jon pour leur dire qu'on est toujours en vie.


Un des temples qu'on croise regulierement sur notre route


Un des temples qu'on croise regulierement sur notre route


la danse de la pluie. il faut toujours sortir les cotes pour que ca marche...
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